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Paris

vendredi 4 décembre 2009

Un premier bilan de formation

Même si je n’ai pas beaucoup de temps en ce moment (absorbé par les TP, les évaluations, les devoirs  à rendre et la recherche d'un stage pour pratiquer ce que j'ai appris), et le tout la avant les vacances de Noel, j’ai envie de faire le point sur ma formation.

Dans quelques mois, disons mi-juin 2010, je serai formateur en informatique, ou en bureautique si ceci est plus compréhensible pour la plupart des mortels non habitués à ce mot, ce métier —métier assez récent, fruit tout beau et tout neuf des avances technologiques de nos jours.

Dans notre formation nous avons essentiellement les cours d’informatique (Word, Excel, PowerPoint, Accès) et de pédagogie (psychopédagogie, ingénierie de la formation, communication, techniques de recherche d'emploi), les deux axes centrales de notre formation : il faut maitriser la technique (l’outil informatique) et la didactique, à savoir, comment transmettre notre savoir faire.

Et puis, on nous demande 1) de maitriser chacun de ces logiciels et ses applications concrètes (pour des publics divers ) et 2) de savoir se mettre à la place de nos apprenants, des adultes qui veulent, non devenir comme nous sinon a bien se servir de l'informatique dans leurs métiers respectifs. Il y aura toujours une sécretaire qui aura besoin de se mettre à jour sur Word 2003, 2007 ou 2010 (déja en version beta), qui ne sais pas envoyer 100 lettres personnalisées, crées avec un simple publipostage (une liste d'adresses et de champs à  remplir dans une lettre- modéle) à des potentiels clients de l'entreprise où elle travaille. Il y aura toujours quelqu'un qui devra bien se servir d'Accès pour gêrer la comptabilité, la gestion, les ressources humaines et la communication au sein de son entreprise. Il y aura toujours quelqu'un qui aimerais passer d'Accès a une base de données plus performante pour traiter des milliers de commandes sur Internet. Enfin, il y aura aussi les acros d'Excel, aimants de la feuille de calcul, ses graphiques et ses extraordinaires possibilités de calculer avec une seule touche crée avec une macro commande son chiffre d'affaires estimé pour l'année prochaine (ou bien arriver à sortir le nombre exact de nombres qu'il y a dans PI, et evidemment les internautes qui aiment la nouveauté, comme la Web 2.0, qui sera bientôt depassé par la Web 3.0 et ensuite par la Web 4. Sinon, il suffit de trouver  l'article sur Wikipedia pour savoir que la web semantique a ses jours comptés, tout comme l'HTML par rapport à l'XHTML
Qu'est ce qu'on nous demande? De bien maitriser les applications bureautiques signalées (je n'exagère pas), et de savoir transmettre nos compétences dans des module pédagogiques bien structurés avec un bon memento des fonctions, un bon scenario pedagogique, des exercices congruents et des documents de travail très clairs pour apprendre chacun à son rythme, oùu tout, ou presque, est expliqué, de façon à pouvoir se ratraper même si on a été absents (ou même si le prof est nulle!)
Ce n'est pas par hasard que tout le groupe (nous, dufistes), a eu plus de la moyenne dans le cours sur Windows-Reseau (de tout façon c'est le BA AB de notre métier, forcement il faut l'apprendre). Et le cours sur Acces est presenté de la même façon. Mister G. est un formateur trés pedagogique. Lui-même a fait le Dufi et il est capable de se mettre à notre place et de reformuler ses explications. Il est fort celui-là, un de ses typiques savants d'une âge indefinissable.
En Pedagogie c'est toute une autre chose. Les profs viennent de la fac, qui est pas loin de notre Centre de Formation. Ils sont les pro's. Un pro c'est un professionnel qui a des études téoriques au dela de la technique qui nous caracterise.  Disons qu'ils se mettre dans touts les positions possibles face à une problematique donnée, à différence d'un technicien qui a juste un bon savoir faire, mais il n'est pas sensé de savoir tous les pourquoi de son savoir faire. Par contre, leur defaut c'est leur écart avec la réalité. Comme ils sont très bouquinistes, ils ont souvent du mal, paradoxelement, à se mettre à la place de leurs apprenants. Un élève d'un professeur est rarement son disciple. Un technicien (les anciens artisans du  Moyen Age) peut avoir des apprentis, ce qui change la donne. Bref, je préfère largement mes profs formateurs et anciens dufistes eux-mêmes, que les profs-fac, qui ont souvent du mal déjà avec l'informatique, qui les depasse.
Je crois, personnellement, que j'ai choisi l'un des métiers les plus passionannts au monde, parce j'aime apprendre et enseigner, et parce que l'informatique change tous les jours, et on est obligés de laisser tomber ce qui on savait hier par coeur pour apprendre des nouveaux trucs, qui souvent sont liés à l'évolution naturelle de la pensee humaine. Ce sera naturel, donc, de nous passer l'un de ses jours de nous bien aimés blogs, wikis et spacebooks à d'autres façons de communique avec notre entourage, qui n'est pas necesairement un proche, un autre. On peut communique déjà avec des outils mobiles, voire nomades. C'est comme si on se preparait à prendre l'avion, ou du moins, à bouger constamment et à rester pourtant connectés. Allo,?il y a quelq'un ici-là bas? S'il n'y a pas de retour, c'est mort. Bref: On n'existe pas si on n'existe pour quelqu'un dans cet inconmensurablement grand ou tout p'tit univers. Il y a quelqu'un?