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Paris

mercredi 13 janvier 2010

Les ateliers de formation de base

Je cite ce texte comme base pour prendre en considération pour mon rapport de stage, surtout quant aux ressources multimédia a utiliser.

http://www.illettrisme-ressources.com/p-67-atelier-formation-de-base.html

« Les ateliers de formations de base (AFB) représentent le dispositif institutionnel de lutte contre l'illettrisme

Ces ateliers de formation de base sont essentiellement financés par les crédits IRILL " Insertion-RéInsertion-Lutte contre l'ILLettrisme " (Etat et FSE). D'autres financeurs en fonction de leur compétence ou stratégie sur des publics ciblés peuvent également intervenir (par exemple, le Conseil régional pour le public jeune, les collectivités publiques pour les personnes en contrat aidé, les entreprises privées pour les salariés).

Ces sites AFB sont portés par des associations ou des organismes de formation et accueillent donc des personnes en situation d'illettrisme, scolarisées en France ou à l'étranger en langue française et ayant perdu ou n'ayant pas acquis la maîtrise des savoirs de base.

La formation proposée en AFB offre ainsi la possibilité à ces personnes de développer, de consolider et d'entraîner leurs capacités en lecture, écriture, et calcul mais aussi de renouer avec le plaisir d'apprendre.

L'offre de formation en AFB est permanente et gratuite mais non rémunérée. Elle peut être individualisée quand elle s'organise à partir d'un projet personnel ou professionnel.

Le dispositif AFB fait l'objet d'un suivi statistique régional dans le cadre d'un pilotage assuré par la DRTEFP. La gestion des financements attribués à ces actions de lutte contre l'illettrisme est départementale. Elle est faite par les DDTEFP sur leurs zones respectives.
 

Quelques définitions

Adulte en situation d'illettrisme
La personne a été scolarisée dans des conditions particulières (faible assiduité, mauvaise santé, problèmes d'environnement) et n'a pas été repérée dans ses difficultés linguistiques ou d'apprentissage durant sa scolarité primaire. La personne peut écrire, lire (et/ou s'exprimer) mais avec difficultés. Le recours à l'écrit n'est pas systématique.
La personne ne maîtrise pas suffisamment l'écrit (lecture/écriture) pour être autonome dans ses démarches de vie sociale ou professionnelle. Il peut s'agir de la non-maîtrise quasi-totale de la lecture ou de quelques lacunes dans un ou plusieurs domaines des savoirs de base.

Adulte migrant en situation d'analphabétisme
La personne n'a pas été scolarisée et est incapable de lire et d'écrire voire de parler dans une langue qui n'est pas la sienne.
La personne n'a pas été scolarisée et ne sait ni lire, ni écrire dans sa langue maternelle. Elle s'exprime à l'oral dans sa langue maternelle et peut s'exprimer à l'oral en français.
La personne n'a pas été scolarisée, mais, dans un autre pays que le sien, est capable de reconnaître des mots, des logos, et des chiffres. Elle s'exprime un peu à l'oral voire correctement en langue française.


 

Adulte migrant français en langue étrangère
La personne a été scolarisée dans sa langue maternelle et a acquis les savoirs fondamentaux. Elle ne connaît pas la langue française à l'oral et à l'écrit, mais peut utiliser ses bases pour apprendre.
La personne a été scolarisée dans sa langue maternelle, parle peu en langue française et ne connaît pas la langue française à l'écrit. Elle est capable de déchiffrer un document écrit.
La personne a été scolarisée jusqu'en secondaire et au-delà dans sa langue maternelle et peut apprendre à maîtriser la langue française en établissant un système de comparaison avec son système linguistique et ses connaissances culturelles. »


 

Chaque centre a une stratégie différente, toujours personnalisé, selon les difficultés réels du groupe ciblé et les demandes de la région (Pole Emploi ou d'autres). A suivre

Facebook

On parle souvent sur Facebook comme un réseau social : tout le monde peut retrouver ses copains d'antan et se faire de nouveaux amis : les amis de tes amis deviennent tes amis. Mais… On voit ton profil, tes photos perso, tes réactions, ta vie. Et les amis de tes amis savent qui tu es, ce que tu fais, où tu étais ce week-end, ce qui n'est pas bien quand tu as une réputation à soigner. Si ton employer te vois en train de rigoler à poil sur une photo quiconque, tu risques de te faire virer. Si tu publiques la photo de ton employeur en train de draguer sa secrétaire tu lui feras du mal.

Mais… Est-ce que une société informée a le droit de s'espionner ? Est-ce qu'on doit se cacher pour s'assumer tel qu'on est ? A force d'être prudents nous nous effaçons. Il y a une histoire de crédibilité, de respect, en fin, de limites. Tu peux raconter ta vie mais tu n'as pas le droit de raconte la vie de ton voisin, ni de ton prof, ni de ta petite amie Tu serais cinglé si tu t'occupes comme un voyeur de la vie des autres. En plus il y a de lois à respecter. Chaque individu a le droit à garder sa vie privée pour soi.

Disons que on peut critiquer l'entreprise, le centre de formation où on travaille ou on suit ses études, mais ce n'est pas bien de critiquer ouvertement à Monsieur X, à Madame Z, etc. A quoi ça sert ? On peut s'exprimer, bien sur, mais on n'a pas le droit de salir la réputation des autres.

De toute façon même une photo est subjective, elle est liée à un contexte. Et qu'est-ce qu'on fait en sachant qu'on est au courant de tout sur tout le monde ? On fait attention, on évite les flashes, on ne fait plus le clown. Sinon, c'est la dérive. Quand tu as moins de vingt-cinq ans, tu fais ce que tu veux, tu t'enfiches de tout le monde, ou presque. C'est ce qu'on fait quand on ne vit que jour le jour.

On croit qu'on a le droit de s'exprimer parce qu'on y pense ainsi. Ce qui est vrai et faux en même temps. On a le droit de s'exprimer, mais on n'a pas le droit de juger les autres, de se moquer des autres. Tout le monde n'est pas pareil. C'est dit, c'est publié, on le sait, on se moque, on perd la face. Facebook. Vaux mieux créer des avatars pour tout le monde. On y va ?

Enfin un peu d’action !

IL était temps  Hier après-midi je me suis occupé d'un groupe de BTS ventes. Ils étaient tous dans la salle de ressources et préparaient une fiche de produit sur Word. Cela veut dire, ils sont en train de travailler sur le descriptif d'un produit quiconque : un ordinateur portable pour jouer ; des vêtements, etc. Ils faisaient tous, selon la consigne, un document d'une page avec le titre créé avec Wordart, un tableau avec de puces personnalisées, et une deuxième page avec certaines images qu'ils avaient du mal à organiser. Comme ce n'était pas un cours sur Word, je suis resté discret par rapport aux instructions. J'ai simplement donné quelques conseils aux élèves en difficulté, surtout avec les puces sur le tableau, qu'ils n'arrivaient pas à mettre sur les marges. Ils faisaient cela au pif. J'ai eu pitié, je les ai donné un coup de main, et à un moment donné, hélas, j'ai pris la souris pour faire à leur place, mais après je les ai simplement montré comment faire.

Il y avait une fille qui avait du mal avec son travail. Je lui ai aidé comme j'ai pu, mais son problème dépassé le côté technique car elle était carrément démotivée. Elle savait qu'elle avait mal choisi son sujet, elle avait du mal à trouver des idées, et je voyais que son travail tournait à l'échec. Mais qu'est ce que j'aurais pu faire ? J'aurais aimé être son formateur pour lui proposer de changer de sujet, ou une autre approche. Les ordinateurs portables pour jouer avec une superbe carte graphique Nvidia de 1Go et un double processeur avec une mémoire de 3 Go ce n'est pas son truc. En faites, c'était du chinois pour elle, elle n'arrivait pas à s'accrocher. Donc, il vaut mieux choisir librement son sujet … quoique si on est dans la vente on n'a pas le choix. Certainement, il y a des aspects cachés qui nuisent l'aspect purement pédagogique de la chose.

Finalement, la séance c'était bien passé, et j'étais content de moi, de me rendre utile.