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Paris

vendredi 27 novembre 2009

Ma deuxième séance de tuturat

J'écris mon rapport tandis que Patrice redige son rapport de com.Il a interviewé qqn pour sa formation. Il a bien travaillé avec moi.  Comme il est doué, je lui ai expliqué qu'il pouvait faire son tableau pour son devoir avec Excel et qu' après il pouvait le copier/coller avec un collage especial sur Word avec un lien dynamique entre les deux documents. Il avait fait déjà son tableau comme toute le monde, en tapant son texte au kilomètre et après il avait mis des virgules pour convertir son texte en tableau; après on a vue que c'etait plus simple avec des tabulations entre chaque élément pour créer les cellules qui correspondent aux colonnes et nombre de lignes. Enfin. J'ai eu le temps de lui expliquer comment télécharger son devoir d'aujourd'hui sur l'espace tutorat DUFI sur la plateforme de nos cours.
Et maintentant je réflechis sur ce que j'appris en tant que formateur et sur ce qu'il a appris. Il a intégré très vite les notions qu'il ne connaissait pas.C'est un excellent apprenant. J'ai survolé ses cours et ou il en est. Je constate qu'il n'a pas encore commencé Accès, cours qui l'intéresse pour son projet professionnel, devenir aide-soignante et travailler, peut-être, à son compte dans le cadre d'aide à la personne( qu'est ce qu'il y a des personnes âgées en France:!). (Un conseiller de la Chambre de Commerce m'avait dit qu'il fallait commencer par s'inscrire à l'URSAFF pour se faire payer en chèque emploi-service. Une fois que tu as une bonne clientèle (80 clients réguliers), tu peux commencer à penser à t'installer à ton compte. Mais jamais avant, sinon c'est mort d'avance.
Je constate aussi, pour finir, que on est plus detendus en tant que tuteurs, même à niveau de langage. Mais la comme passe mieux comme ça, ce qui m'arrange.Je constante aussi que un tuteur n'est pas toujours un formateur, il est entre l'enseignant et l'apprenant.

La première évaluation

La première évaluation de notre formation c'était sur Windows - Réseau. C'était un module concentré, un peu rapide mais bien fait. On a aimé le support, le texte en PDF était très didactique et complet. Même si on n'avait pas compris tout le contenu en cours, on pouvait se rattraper avec le support qu'il valait mieux imprimer pour prendre de notes ou bien apprendre par coeur si on voulait. Moi, je ne voulait pas apprendre tout par coeur, donc j'utilisé ma mémoire visuelle avec de petits dessins qui me rappelait des trucs sur les réseau LAN, WAN, MAN, le modèle OSI de 7 couches. Moi, j'ai compris au moins que s'il n'y à pas d'électricité il n'y a rien du tout, sauf si on est connectés sur le réseau (surtout Internet) avec un ordinateur portable ou un portable, très pratique de nos jours avec le système nomade. Je m'explique: je peux consulter mes mail et utiliser google pour des recherches, et me connecter aussi sur facebook à partir de mon téléphone portable. Maintenant qu'il y a des forfait tout compris, c'est très économique et pratique (comme le forfait IDEO chez Buyges).
C'est que aurait pu être mieux développé dans ce cours c'était la pratique: un cours sur Windows et réseau sans accès même pas au panneau de configuration de Windows XP est un peu pénible.
et quant au réseau, ce serait bien d'ajouter un module de maintenance / installation de Windows XP sur un mini réseau LAN. Je le dis parce que quand je travaillais dans une association en tant que animateur multimédia, c'est la première chose que j'ai du apprendre sur le tas.
Ce qui me gêne dans cette histoire c'est que avant la première évaluation de notre formation on était tous égaux. Dès qu'on a affiché les notes, une sorte de hiérarchie c'est installé entre nous. "Tu en a eu combien?". Tout le monde était content ou presque, comme si la note avait installé la différence. Selon la prof de Psychopeda, cela vient de la culture judeo-chretienne et la sanction de la faute comme une sorte de culpabilité. C'est marrant que l'accent est mis sur l'erreur au lieu que sur la réussite. (Pourtant, c'est l'idéé phare de la Reforme 2009). J'en parlerai dans un autre article. Donc, avant la note c'était le paradis. Maintenant qu'on est conscient de nos defauts, c'est un petit enfer. On a commencé à voir l'autre comme un autre et pas comme un être comme moi-même, ce qui est vraimment dommage. Cela me rappelle l'éducation pour la réussitte de l'Education Nationale, dirigé à l'élite: les fils des cadres, des enseignants eux-mêmes et des professionnels. La note permet de distinguer les meilleurs: avoir un 18, un 19 ou un 20 ce n'est pas de la tarte. Vive la perfection. Ou la perfectibilité?
Moi, je crois que nous sommes tous égaux et que la note (un fait externe, qui ne touche pas notre personne) ce n'est qu'une photo instantanée d'un procès qui n'est pas encore abouti. Je ne suis pas nulle parce que j'ai eu un 8 sur 20. Je peux avoir 20 la prochaine fois. Ce qui est dommage ce que on va noter comme note à la fin de mon cours (de mon parcours) la moyenne, ce qui es faux parce que je sais que à la fin de la formation j'aurais acquis les compétences requises et que j'aurai même atteint l'objectif. Je m'enfiche de la photo que j'en ai eu. Vous comprennez? Autrement dit, quant je faisait des études d'architecture au Chili j'étais noté par critères: Non approuvé / Approuvé / Bien approuvé et Excellent. Et c'était génial comme ça.